Les huiles essentielles ne sont pas douces

Le raccourci est souvent rapide entre « c’est naturel donc doux ». Hors, avec les huiles essentielles il y a des contre-indications comme pour les médicaments.

D’ailleurs, à mon grand regret, il n’y a pas de notice avec l’huile essentielle vendue informant de ses bienfaits et précautions d’emploi et contre-indications.

Les huiles essentielles peuvent :

  • provoquer des irritations, des brûlures;
  • être toxique pour le cerveau, les reins, le foie…
  • mimer des hormones comme le cortisol ou l’oestrogène ce qui les rendent inaccessibles aux personnes ayant eu ou ayant tout court des cancers hormono-dépendant ou aux personnes souffrant d’autres pathologies hormono-dépendantes
  • interagir avec un traitement médicamenteux et modifier son efficacité

Et ce n’est pas le tout, en fonction de l’usage les % de dilutions ne sont pas les mêmes, allant de 1% pour la cosmétique à 20% en cas d’action anti-infectieuse.

Des pauses, appelées fenêtres thérapeutiques, sont nécessaires afin d’éviter les risques d’irritation cutanée, d’intoxication du foie, des reins, neurologiques…

Sans fenêtre thérapeutique, tu peux te retrouver à être allergique à une huile du jour au lendemain, et du coup te priver de tous les bienfaits de cette huile.

Bref, tu l’auras compris: l’aromathérapie est une médecine naturelle oui, alternative oui, douce non, sans danger non.

Si tu souhaites être autonome et en sécurité dans ton utilisation des huiles essentielles, je te propose de t’offrir, pour 4 euros, mon Ebook « Mon aroma’savoir : avant de se lancer », co-écrit avec Laure Riobe, disponible ici.

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